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Cours à l'ENS

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19 juillet 2011

soutenance pour les enseignants

LA POSTURE DES ENSEIGNANTS LORS DES SOUTENANCES UN enseignant doit soutenir debout pour marquer son aptitude a communiquer devant un public.
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19 juillet 2011

historique ordinateur

HISTOIRE DE L’ORDINATEUR

 

 

 

 

 

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INTRODUCTION

             Au départ, la plupart des sociétés ont sans doute utilisé la main, ainsi que d’autres parties du corps, comme auxiliaires de calcul. De nature paresseux,  l’homme a crée et utilisé des outils afin de l’aider à calculer, de limiter ses erreurs et d’économiser son temps. Après les entailles dans du bois, l’utilisation des cailloux, des coquillages ou des osselets pour effectuer des calculs, aujourd’hui, l’homme possède l’élément de calcul parfait pour effectuer ses taches : L’ordinateur.

              En 1955, J.PERRET pour exprimer une machine à traiter les données, utilisa le terme ORDINATEUR. Composé d’un écran, d’un clavier, d’une souris et de plusieurs périphériques, l’ordinateur est aujourd’hui un élément indispensable dans notre quotidien. Une question se pose, comment c’est effectuée l’évolution de l’ordinateur ?

 

AU COMMENCEMENT

             L’an 700, Au commencement, se trouve l’abaque qui fut le premier outil complexe qui connut plusieurs modifications jusqu’au boulier. Celui-ci est toujours utilisé en Chine et en Russie.

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             En 1614, John NEPER (1550 - 1617) inventa les logarithmes, démontrant ainsi que la multiplication et la division pouvaient se ramener à une série d'additions. En 1617, il fabriqua une sorte d’abaque perfectionnée et dès 1620, on aboutit à l'utilisation de la règle à calcul.

JNapier.bmp

 

               Il faut mieux préciser que le vrai père de la théorie des logarithmes est « Mohamed Ybn Moussa Al-KHAWAREZMI », un savant arabe issu de la ville persane appelée « Khawarezm ». Ce savant développa par ailleurs l'Algèbre, terme provenant de l'arabe « Al-Jabr »

 

APPARITION DES PREMIERES MACHINES A CALCULER

             La première machine à calculer mécanique qui vit le jour en 1623, fut l’œuvre de l’allemand William SCHICKARD (1592 - 1635). Celle fut détruite la même année dans un incendie.

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             En 1642, Blaise PASCAL (1623 - 1662) créa une machine d'arithmétique : la Pascaline. Une machine capable d'effectuer des additions et soustractions, destinée à aider son père, un percepteur de taxes.

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             En 1673, Gottfried Wilhelm VON LEIBNIZ (1646-1716)  perfectionne le principe de la Pascaline en lui permettant d’effectuer des multiplications et des divisions et même des racines carrées, le tout par une série d’additions.

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APPARITION DES MACHINES PROGRAMMABLES

               L’an 1725 fut  l’an de la programmation. Basile BOUCHON mis au point un système de programmation d’un métier à tisser à l’aide d’un ruban perforé. Ce système fut perfectionné en 1728 par Jean-Baptiste FALCON qui utilise les cartes perforées.

              En 1800 Joseph-Marie JACQUARD (1752-1834) perfectionne le métier à tisser des cartes perforées et l’automatise.

             En 1820, apparurent les premières machines à calculer mécaniques avec les fonctions d’addition, de soustraction, de multiplication et division.

             En 1834, Charles BABBAGE (1792-1871) s’inspirant du principe des cartes perforées de JACQUARD  mis au point une machine qui permet d’évaluer les fonctions.

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         En 1869, L’Anglais Williams JEVONS (1835-1882) construisit une machine à résoudre des problèmes logiques. Ce fut la première machine capable de résoudre un problème compliqué plus vite qu’à la main.

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         En 1890, Herman HOLLERITH inventa la première carte perforée moderne. Celle-ci fut utilisée dans une machine destinée à analyser les résultats de recensement de cette année. Il créa ainsi la "Tabulating Machine Company" qui donnera naissance au grand groupe IBM "International Business Machine".

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LES PREMIERS CALCULATEURS PROGRAMMABLES

                       En 1939, John Vincent ATANASSOFF et Clifford E. BERRY achevèrent l’ABC (Atanasoff Berry Computer). Il fut construit pour résoudre des systèmes d’équations linéaires, mais ne fonctionna jamais correctement.

                       En 1940, George STIBITZ et Samuel WILLIAMS achèvent le Complex Number Computer(Model I). Ce fut la première machine utilisée à distance via une ligne de téléphone. Il réalisait une multiplication en une minute.

                       En 1941, Konrad ZUSE construit le Z3. Ce fut le premier ordinateur programmable fonctionnel. Le Z3 pouvait réaliser quatre additions par seconde ou 15 multiplications en une minute.

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                       En 1944, l’Américain Howard AIKEN (1900-1973) construisit le Mark I d’IBM, calculateur électromécanique. Le Mark I calculait cinq (05) plus vite que l’homme. En 1947, le Mark II voit le jour

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LES PREMIERS ORDINATEURS

                            En 1946, sur des idées de John Vincent ATANASSOFF, John MAUGHLY (1907-1980) et John ECKERT (1919-1995) créa l’ENIAC (Electronic Numerical Integrator and Computer). Ce fut le premier ordinateur ne comportant plus de pièces mécaniques. Il fut utilisé pour la réalisation de la bombe H. Avec John VON NEUMANN (1903-1957), ils construisirent l’ordinateur EDVAC (Electronic Discret VAriable Computer), puis l’UNIVAC (Universal Automatic Computer).

Neumann.bmp

 

                      L’invention du transistor en 1947 par John BARDEEN, Walter BRATTAIN et William SHOCKLEY transforma l’ordinateur. Pour cette découverte, ils reçurent le Prix Nobel de physique en 1956. Il permet dans les années 50 de rendre les ordinateurs moins gourmands en énergie électrique donc moins coûteux : c'est la révolution dans l'histoire de l'ordinateur !

 

                       En Janvier 1948 : Wallace Eckert de chez IBM et son équipe terminent le SSEC (Selective Sequence Electronic Calculator).

                       En Juin 1948 : NewMan, F. WILLIAMS (né en 1911) produisit l’ordinateur Manchester Mark I, considéré comme le premier vrai ordinateur à mémoire


                      L’histoire nous apprend qu’en découvrant que la cause d'une panne sur un ordinateur (le MARK I) n'était qu'un simple insecte attiré par la chaleur des composants, la mathématicienne américaine Murray Hopper proclama : "A partir de ce jour nous appellerons BUG (insecte en anglais) tout ce qui empêchera un programme de marcher."

 

                    En 1949 : Maurice V. Wilkes et son équipe de l'université de Cambridge mettent au point l'EDSAC (Electronic Delay Storage Automatic Computer). Dans la même année, Eckert et Mauchly mettent au point le premier ordinateur bi-processeur : le BINAC pour l'US Navy.

                  En 1959, John KILBY (Texas Instruments) et Robert NOYLE inventèrent les circuits intégrés.

Ted HOFF (né en 1937) et Federico FAGGIN à leur tour conçurent le premier microprocesseur en 1971. C’est aussi en 1971 qu’apparut le premier micro-ordinateur.

 

                  En 1976, Seymour CRAY (né en 1925) mis sur pied un super-ordinateur, le CRAY-1. Il pouvait exécuter 160 millions d’opérations par seconde.

Cray.bmp

 

 

 Dans la même année, Steve WOZNIAK et Steve JOBS sortit le micro-ordinateur personnel.

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                En 1981, apparus les premiers virus informatiques. Leur nom est dû à Leonard ADLEMAN.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CONCLUSION

               Les premiers grands concepts de l’informatique datent de plus de 10000 ans. Mais cependant l’évolution de l’ordinateur n’a connu une évolution significative que le siècle dernier. Avec l’évolution des techniques modernes, il est très difficile de suivre l'évolution de l'ordinateur de nos jours et d'en dresser un historique clair. Nous savons seulement que cette évolution suit la loi de MOORE : « On peut placer quatre fois plus de transistors sur une puce tous les trois ans ». En suivant cette loi, on devrait avoir un milliard de transistors sur une puce aux alentours de 2010.

 

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LISTE DES SITES WEB

wwww.Commentcamarche.net

www.wikipédia.fr

www.lieuxdits.free.fr

www.centraphone.fr

www.histoire.info.online.fr

pages.infinit.net

hyperion.advanced.org

Perso.club-internet.fr

www.ifrance.com

19 juillet 2011

métier de l'info

LES METIERS DE L’INFORMATIQUE

 

                  Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui portent la dénomination d’informaticien. En partant de la secrétaire de bureau, en passant par le vendeur d’outils d’informatique jusqu’aux programmeurs expérimentés, tout le monde est informaticien et travaille dans un secteur de l’informatique.

                  Le terme métier de l’informatique (communément informaticien) est un terme générique qui recouvre des métiers et des fonctions selon le domaine d’application et le secteur d’activité. Diversifié en une multitude de fonctions spécialisées, et touchant plusieurs secteurs, nous essaierons dans cet article de montrer les différentes grandes familles, les domaines d’application et les  spécificités des métiers de l’informatique.

 

                                                          I.            LES GRANDES FAMILLES DES METIERS DE L’INFORMATIQUE

 

                Les métiers d’informaticien peuvent être classés par grandes familles, ce classement peut différer d’une nomenclature à une autre (CIGREF, APEC, ONISEP, L’Etudiant, etc.). La nomenclature utilisée ici est celle de l’Onisep et de l’Etudiant :

 

1.      Métiers de l'exploitation et de la production

               Les métiers de l’exploitation et de la production utilisent les personnes chargées de vérifier le bon fonctionnement des systèmes informatiques et des réseaux, d'assister les utilisateurs dans l'utilisation des nouvelles technologies ou les dépanner en cas de problème.

Ainsi on peut être :

-          administrateur  de  base  de  données

-          Administrateur  réseau 

-          Analyste  d’exploitation 

-          Ingénieur système

-          Ingénieur réseaux

-          Intégrateur web

-          Hot-liner

-          Technicien de maintenance informatique

-          Responsable micro réseaux, …

 

2.      Métiers de la conception et du développement

             Les métiers de la conception et du développement consistent à analyser un besoin, à concevoir des solutions, les modéliser informatiquement et les implémenter, c'est-à-dire les transcrire dans un langage informatique. Il s'agit de métiers alliant une capacité d'analyse à un esprit de synthèse et mettant en œuvre technique et créativité.

Les possibilités offertes sont :

-          Analyste-programmeur (Développeur)

-          Architecte de systèmes d'information

-          Administrateur de site internet (webmestre)

-          Architecte réseau

-          Web designer

-          Ergonome

-          Chef de projet multimédia, …

 

3.      Métiers du conseil et de l'expertise

             Les métiers du conseil et de l'expertise demandent un certain niveau d'expérience afin d'être en mesure d'étudier les besoins ou les solutions existantes dans une entreprise afin d'aider à la mise en œuvre d'une nouvelle architecture. Les principaux domaines d'application sont les systèmes d'information ou la sécurité informatique.

On devient :

-          Consultant

-          Expert  en  sécurité  informatique

-          Expert Méthode / Qualité, ...

 

4.      Métiers de la formation et de l'enseignement

             L'objectif des métiers de la formation et de l'enseignement est de permettre à un groupe d'individus d'acquérir des connaissances pratiques et théoriques sur un domaine donné en vue de l'évolution de leurs pratiques professionnelles.

 

5.      Métiers du marketing et du commercial

             Les métiers du marketing, essentiellement orientés vers des profils commerciaux, ont pour objectif l'optimisation de la vente des produits et service de l'entreprise, grâce à la définition et la satisfaction des besoins des clients, la prospection de nouveaux clients, ainsi que la fidélisation de la clientèle.

Ce métier recherche les personnes suivantes :

-          Chef de produit

-           Ingénieur d'affaires

-          Ingénieur  technico-commercial

-          Ingénieur  commercial

 

6.      Métiers du management

             Le terme management renvoie à la capacité à définir une stratégie et à gérer les ressources d'une organisation afin d'atteindre les objectifs fixés. Les métiers du management demandent généralement des compétences et matière de gestion de projets, de gestion de ressources humaines et de gestion financière.

Ici, on peut avoir :

-          Ingénieur  d’affaires

-          Responsable d’exploitation

-          Chef de projet informatique,...

 

Organisation des métiers de l’informatique selon :

®    La nomenclature CIGREF :

-          Conseil en système d’information et maîtrise d’ouvrage

-          Support et assistance aux utilisateurs

-          Production et exploitation

-          Etudes, développement et intégration

-          Support et assistance technique interne

-          Administration et gestion de la DSI

 

®    La nomenclature APEC :

-          Direction stratégie

-          Développement et intégration

-          Production exploitation maintenance

-          Système réseau données

-          Conseil en SI maîtrise d’ouvrage

-          Commercial marketing

 

                                                                            II.            LES DOMAINES D’ACTIVITES DE L’INFORMATIQUE

 

             Présente dans les divers secteurs d’activités (banque, assurances, industrie, services, finance, etc.), l’informatique se regroupe généralement selon trois domaines d’applications :

·                     L'informatique industrielle, scientifique et technologique 

·                     L'informatique de gestion 

·                     Les télécommunications et réseaux.

 

1.      Informatique de gestion

              L'informatique de gestion caractérise l'utilisation de l'outil informatique pour simplifier la gestion administrative de l'entreprise, du suivi des clients jusqu'à la fiche de paye de l'employé en passant par les relations avec les fournisseurs (facturation, comptabilité). Elle est liée au système d’information de l’entreprise.

 

2.      Informatique industrielle, scientifique et technologique

              L'informatique industrielle concerne l'utilisation de l'outil informatique pour la fabrication de produits industriels, du bureau d'études (conception assistée par ordinateur) à leur production (fabrication assistée par ordinateur, automatique, robotique) en passant par la logistique, la gestion des stocks, etc.

              L'informatique technologique, parfois appelée informatique embarquée, concerne les applications enfouies dans les appareils électroniques tels que les téléphones portables, les appareils hi-fi, les GPS, etc.

              L'informatique scientifique concerne l'informatique appliquée aux laboratoires de recherche fondamentale ou les services R&D (recherche et développement) des entreprises. Essentiellement basée sur l'utilisation des mathématiques, elle consiste à utiliser l'informatique pour modéliser, simuler et analyser des phénomènes.

 

3.      Télécommunications et réseaux

              Le domaine des télécommunications et réseaux (télécoms) désigne l'utilisation de l'informatique pour la transmission d'information et représente un vaste secteur couvrant notamment les réseaux informatiques, la téléphonie mobile ou fixe ou la télévision numérique.

 

                                                                            III.            SPCEFICITES DES METIERS DE L’INFORMATIQUE

1.      Technicien réseau

                    Le technicien réseau a pour mission d'intervenir sur les équipements ou le câblage du réseau afin d'assurer une qualité de service optimale aux utilisateurs. Dans les grandes entreprises, le technicien réseau pourra intervenir sous la responsabilité d'un administrateur réseau ou d'un ingénieur réseau connaissant parfaitement l'architecture du réseau d'entreprise.

En cas de dysfonctionnement grave, le technicien réseau doit être en mesure de juger l'insuffisance de ses capacités et faire appel, le cas échéant à des spécialistes.

a)   Compétences

Le technicien réseau doit posséder de sérieuses connaissances sur les principaux types de câblages, les équipements et les protocoles réseau.

Par ailleurs, un esprit d'analyse méthodique est indispensable pour pouvoir diagnostiquer l'origine d'une panne, d'un encombrement du réseau ou de pertes de paquets.

b)  Etudes

L'emploi de technicien réseau est accessible aux titulaires de diplômes Bac+2 (BTS, DUT), voire Bac+3 (licence pro).

 

2.      Technicien de maintenance

                  Le technicien de maintenance informatique (parfois appelé technicien support ou technicien d'exploitation) est chargé de s'assurer du bon fonctionnement des postes de travail, des logiciels et des périphériques (imprimantes, etc.) des utilisateurs et, en cas de panne, être en mesure de les dépanner.

a)   Compétences

                 Au-delà des compétences techniques (fonctionnement de l'ordinateur, assemblage de l'ordinateur, connaissances des systèmes d'exploitation des utilisateurs) nécessaires au bon déroulement de sa mission, le technicien de maintenance doit savoir être à l'écoute des utilisateurs et faire preuve de patience et d'ouverture d'esprit.

                 Par ailleurs, un esprit critique d'analyse est nécessaire afin de déterminer méthodiquement d'où la panne peut venir, éventuellement en posant les bonnes questions aux utilisateurs, avec une approche pédagogique non technique.

b)  Etudes

                 L'emploi de technicien de maintenance est accessible aux titulaires de diplômes Bac+2 (BTS, DUT), voire Bac+3 (licence pro).

 

3.      Ingénieur système

                Un ingénieur système (parfois appelé responsable système) a pour mission la fiabilisation et l'évolution des installations matérielles et logicielles de l'entreprise.

En relation avec les équipes d'exploitation, l'ingénieur système doit veiller à établir un inventaire à jour du parc informatique de l'entreprise et définir une stratégie d'évolution. Il mène une action de veille sur le hardware et le software.

a)   Compétences

               Le métier d'ingénieur système demande une connaissance technique des systèmes, matériels et logiciels de l'entreprise, mais surtout des capacités relationnelles et organisationnelles de chef de projet afin de coordonner les équipes techniques. Il peut évoluer vers des tâches d'encadrement d'équipes de techniciens.

b)  Etudes

               Le poste d'ingénieur système est ouvert aux titulaires d'un diplôme d'ingénieur ou d'un Bac+4 avec une spécialisation système.

 

4.      Ingénieur réseau

               Un ingénieur réseau (parfois appelé ingénieur télécoms) est responsable du bon fonctionnement des réseaux de télécommunications de l’entreprise. En relation avec les équipes d'exploitation, il définit une stratégie d'évolution de l'infrastructure de télécommunication de l'entreprise.

a)   Compétences

               Le métier d'ingénieur réseau demande des connaissances techniques de pointe dans le domaine des réseaux et télécommunications (infrastructures, câblage, protocoles, outils d'administration, sécurité, etc.), ainsi que des capacités relationnelles et organisationnelles de chef de projet afin de coordonner les équipes techniques. Il peut évoluer vers des tâches d'encadrement d'équipes de techniciens.

Un ingénieur en télécommunications doit maîtriser plusieurs spécialités parmi lesquelles électronique, informatique, techniques de transmission, ainsi que des notions sur la gestion des entreprises.

b)  Etudes

               Le poste d'ingénieur réseau est ouvert aux titulaires d'un diplôme d'ingénieur en télécommunications ou d'ingénieur généraliste ou informatique avec une spécialisation réseau ou télécoms.

 

5.      Hot Liner

               Le technicien support (parfois appelé téléassistant, technicien de hot line ou tout simplement hot liner) est un technicien de maintenance informatique, chargé de dépanner les utilisateurs à distance (généralement par téléphone) dans leurs utilisations d'outils informatiques, notamment en cas de panne.

a)   Compétences

               A l'instar du technicien de maintenance, le hot liner doit posséder de réelles compétences techniques (hardware et software) ainsi que des qualités d'écoute des utilisateurs et de médiation. Le hot-liner doit posséder un esprit d'analyse méthodique et faire preuve de rigueur afin de déterminer les bonnes questions à poser à l'utilisateur, tout en arrivant à estimer son niveau en informatique afin de ne pas être trop (peu) technique.

               Par ailleurs, afin de pouvoir dépanner les utilisateurs à distance, le hot liner doit maîtriser les outils de télémaintenance permettant de prendre la main sur une machine à distance.

b)  Etudes

               L'emploi de hot liner est accessible aux titulaires de diplômes Bac+2 (BTS, DUT), voire Bac+3 (licence pro).

 

6.      Développeur

               Le métier de développeur (également nommé analyste-programmeur) consiste à concevoir et à développer une application informatique, c'est-à-dire transcrire un besoin en une solution informatique écrite dans un langage informatique.

La mission du développeur consiste autant à faire évoluer des applications existantes que d'en modéliser de nouvelles applications.

a)   Compétences

               Le métier d'analyste-programmeur demande des connaissances techniques spécifiques en développement informatique, en particulier en programmation objet et en génie logiciel. La connaissance de la modélisation UML est généralement nécessaire.

Le développeur doit également maîtriser un langage de programmation, voire plusieurs, tels que Java (et l'environnement J2EE), C++ ou le Framework .NET.

               Enfin, la maîtrise de l'anglais est indispensable dans la mesure où le développeur est amené à se documenter sur des sujets pointus et peut être en relation avec des correspondants étrangers.

b)  Etudes

               Le poste de développeur est accessible aux titulaires de diplômes Bac+2 à Bac+5. Les maîtrises d’informatique ou les Miage (Maîtrise de méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises) sont des voies royales pour ce type de poste.

 

7.      Administrateur réseau

               L'administrateur réseau (également appelé gestionnaire de réseau) est chargé du maintien et de l'évolution de l'infrastructure réseau de l'entreprise.

a)   Compétences

               L'infrastructure réseau fait aujourd'hui partie intégrante de la plupart des entreprises, si bien qu'une indisponibilité du réseau peut parfois se traduire en pertes financières non négligeables pouvant dans certains rares cas conduire à la faillite.

               L'administrateur réseau doit permettre de surveiller l'activité du réseau, de faire intervenir rapidement des techniciens en cas de congestion ou de problèmes d'accès. Il doit ainsi posséder une connaissance très précise de tous les équipements réseau, des différents protocoles de communication, du modèle OSI et des différentes architectures réseau.

b)  Etudes

               Le poste d'administrateur réseau est accessible aux titulaires de diplômes Bac+2 spécialisé (option télécommunication et réseau), dans le cas de petites entreprises, jusqu'à des ingénieurs télécoms pour les réseaux informatiques de multinationales.

 

8.      Administrateur de bases de données

               L'administrateur de bases de données (parfois appelé responsable de bases de données ou en anglais database administrator, noté DBA) est chargé du maintien et de l'évolution des bases de données constituant le système d'information de l'entreprise.

a)   Compétences

Etant donné le caractère stratégique des données dont il a la charge, l'administrateur de bases de données doit posséder de solides bagages en informatique, notamment une bonne connaissance des principaux SGBD (systèmes de gestion de bases de données), du langage SQL, permettant leur interrogation et également connaître quelques langages de programmation, afin d'être en mesure d'automatiser certaines tâches.

               Ses responsabilités font de lui le garant de l'intégrité du système d'information de l'entreprise. Par ailleurs, des connaissances pointues du SGBD peuvent être nécessaire pour optimiser les requêtes, les paramètres du SGBD ou pour mettre au point des outils de supervision de l'accès aux bases.

               En relation avec le responsable sécurité, l'administrateur de bases de données devra mettre au point des stratégies et des procédures de sauvegarde et de restauration des données afin d'assurer la pérennité des données dont il à la charge.

b)  Etudes

               Le poste d'administrateur de bases de données est accessible aux titulaires de diplômes Bac+2 avec une année de spécialisation en bases de données, à Bac+5 à l'université ou en école d'ingénieur, avec, de préférence, une expérience significative (5 ans) en matière de bases de données.

 

9.      Architecte de systèmes d'information

               L'architecte de systèmes d'information conçoit l'architecture du système d'information, c'est-à-dire qu'il conçoit les différentes briques du système d'information (SI) et leur imbrication et est chargé de leur évolution. L'architecte de systèmes d'information est au système d'information de l'entreprise ce que l'architecte est à son bâtiment, si ce n'est que le système d'information est plus amené à évoluer.

               Pour mener à bien sa mission, l'architecte de système d'information doit en premier lieu étudier les besoins du client (sa direction ou bien le client chez qui il est en mission), établir une cartographie du système en analysant l'existant, puis proposer un modèle d'architecture et enfin la mettre en œuvre en choisissant une infrastructure matérielle et logicielle.

               L'architecte de systèmes d'information travaille généralement en équipe, en relation le cas échéant avec un ingénieur système et un ingénieur réseau, et en interface avec les différentes directions métier de l'entreprise.

a)   Compétences

               Le métier d'architecte de système d'information est extrêmement stratégique car il conditionne le fonctionnement de toute l'entreprise.

               Outre ses compétences techniques, l'architecte de SI doit maîtrise l'organisation de l'entreprise et son infrastructure technique. Il doit également posséder d'excellentes capacités relationnelles et stratégiques, ainsi qu'un goût certain pour la négociation, dans la mesure où il travaille en transversal avec sa direction, avec les utilisateurs et avec les fournisseurs de solutions techniques.

b)  Etudes

               Le poste d'architecte de SI est généralement réservé aux titulaires de diplômes Bac+4 à Bac+5, avec éventuellement une année de spécialisation en systèmes d'information, ainsi qu'une première expérience significative de 5 à 10 ans en tant que chef de projet.

 

10.  Webmaster (Administrateur de site web)

               Le webmaster (également appelé administrateur de site web ou webmestre) est chargé du maintien et de l'évolution du site web de l'entreprise. A ce titre, il travaille à définir l'architecture et l'arborescence du site web, en concertation éventuellement avec un ergonome, pour la navigation, un directeur artistique pour la charte graphique et un responsable éditorial pour le contenu. En règle générale, le webmestre n'est pas chargé directement de la partie éditoriale. Il est chargé néanmoins de réaliser ou de coordonner les développements informatiques pour l'évolution ou la maintenance du site. Enfin, selon les cas, il peut également être chargé du référencement du site.

a)   Compétences

               Le métier de webmaster allie des connaissances techniques à une vision stratégique, avec une touche de créativité. Ainsi, le webmaster doit posséder un profil technique et une bonne connaissance des standards du web : HTML, JavaScript, CSS, XML

               Dans le cas d'un site dynamique (la majorité des cas), le webmestre devra en plus connaître les principaux langages de script correspondant à ceux choisis par l'entreprise, et posséder des notions sur les bases de données. Parmi les principaux langages de script dynamiques à connaître, citons notamment les suivants : PHP, ASP et .NET, JSP

               Par ailleurs, le webmaster doit posséder de solides notions en termes de sécurité des applications web, de référencement dans les moteurs de recherche, ainsi que des bases juridiques pour respecter la règlementation en vigueur.

b)  Etudes

               Il existe quelques études (niveau licence généralement) conduisant au métier de webmestre, mais une expérience personnelle et une passion dans le domaine sont tout autant de qualités indispensables.

 

 

 

 

 

 

LISTE DES SITES WEB

www.commencamarche.net

www.wikipedia.fr

 

15 avril 2010

COMMUTATION DE CONTEXTE

La commutation de contexte est le mécanisme qui permet au système d'exploitation de remplacer le processus élu par un autre processus éligible.

Le temps nécessaire à la commutation de contexte doit être inférieur au quantum.

La commutation de contexte ou encore context switch dans le langue informatique consiste en un relais d’utilisation d’une ressource ou plusieurs ressources d’un seul processeur par plusieurs processus. Le processeur utilisé est celui d’un système d’exploitation multitâche.

En effet il s’agit d’un passage de témoin d’un processus à un autre après un mini intervalle de temps  d’exécution, celui qui libère la ressource est sauvegardé enfin d’être réactivé au moment opportun c'est-à-dire lorsque la ressource sera accessible pour lui.

Une commutation de contexte peut être plus ou moins coûteuse en temps processeur suivant le système d'exploitation et l'architecture matérielle utilisés.

L’instant quand un système d’exploitation multitâche arrête l’exécution d’un processus pour démarrer un autre, beaucoup de systèmes d’exploitation implémentent la simultanéité en maintenant des environnements ou "contextes" séparés pour chaque processus. Le taux de séparation entre les processus et la quantité d’informations dans chaque contexte dépendent des systèmes d’exploitation mais en règle générale les OS devraient empêcher les processus d’interférer entre eux, par exemple en modifiant la mémoire des autres .
 Afin de donner aux utilisateurs une impression de parallélisme et d’autoriser les process de répondre promptement aux événements externes, beaucoup de systèmes commutent le contexte des dizaines voir des centaines de fois par seconde.

La commutation de contexte invoque au moins trois étapes. Par exemple, en présumant que l'on veut commuter l'utilisation du processeur par le processus P1 vers le processus P2 :

  • Sauvegarder      le contexte du processus P1 quelque part en mémoire      (usuellement sur la pile de P1).
  • Retrouver      le contexte de P2 en mémoire (usuellement sur la pile de P2).
  • Restaurer      le contexte de P2 dans le processeur, la dernière étape de la      restauration consistant à reprendre l'exécution de P2 à son      point de dernière exécution.

Certains processeurs peuvent sauvegarder et restaurer le contexte du processeur en interne, évitant ainsi d'avoir à sauvegarder ce contexte en mémoire vive.

15 mars 2010

Versions de Windows

Historique_de_Windows

Historique de Windows

En 1985 Windows n’était qu’un environnement graphique dont le support était le système d’exploitation MS-DOS. Plusieurs versions de cet environnement ont été créées jusqu’au jour ou celui décida de ce détacher du MS-DOS pour évoluer lui-même en système d’exploitation. Il succéda MS-DOS en 1995 avec sa première version.

Versions de Windows depuis 1985 à 1995

§ Windows 1.0

§ Windows 2

§ Windows 2.10 (286)

§ Windows 2.10 (386)

§ Windows 2.11

§ Windows 3.0

§ Windows 3.1

§ Windows pour entreprises

· Windows 3.1

· Windows 3.11

    • Windows 3.2

Toutes ces versions de Windows évoluait en amélioration de l’interface graphique du MS-DOS jusqu’au début de l’année 1995. Ces versions prenaient en charge un processeur multitâche coopératif. Elles prenaient en charge les système de fichier FAT 16. c’était des versions de 16 bits.

Versions de Windows 9x à partir de 1995

§ Windows 95

§ Windows 95 OSR2

§ Windows 96

§ Windows 98

§ Windows 98 SE (second edition)

  • Windows ME (millenium edition)

Ces versions évoluèrent à 32 bits. Elles prenaient en charge le système de fichier FAT 32 ainsi que l’USB et un processeur multitâche préemptif.

Versions de Windows NT (nouvelles technologies)

1. Windows NT

    • Windows       NT 3.1
    • Windows       NT 3.5
    • Windows       NT 3.51
    • Windows       NT 4.0

2. Windows 2000

· Windows 2000

· Windows 2000 SP1

· Windows 2000 SP2

· Windows 2000 SP3

· Windows 2000 SP4

3. Windows XP

· Windows XP

· Windows XP SP1

· Windows XP Edition Media Center 2002

· Windows XP Edition Starter

· Windows XP SP2

· Windows XP Home Edition N

· Windows XP 64

· Windows XP Edition Media Center 2005

· Windows XP SP3

4. Windows Serveur 2003

5. Windows VISTA

· Windows VISTA

· Windows VISTA SP1

· Windows VISTA SP2

6. Windows Serveur 2008

 7. Windows Serveur 2008 R2

 8. Windows 7

 9. Windows 8 (annoncé)

Versions de Windows pour Pocket PC

·       Windows CE 1

· Windows CE 2

· Windows CE 2.1

· Windows CE 3

· Windows CE .NET

· Pocket PC 2000

· Pocket PC 2002

· Windows Mobile 2003

· Windows Mobile 2003 SE (Second Edition)

· Windows Mobile 5.0

· Windows Mobile 6.0

· Windows Mobile 6.1

· Windows Mobile 6.5

· Windows Mobile 7.0

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19 janvier 2010

Méthode de Gauss-Jordan pour résoudre un système

Résolution d'un système de trois équations à trois inconnues

Méthode de Gauss-Jordan

Il existe plusieurs méthodes de résolution d'un système de trois équations à trois inconnues dont la plus connue est celle du pivot de Gauss nommée en hommage à Carl Friedich Gauss. La méthode de Gauss-Jordan comme son nom le dit est due aux hauteurs Gauss et Wilhlem Jordan. L'application de cette méthode est la même que celle de Gauss à la seule différence que Jordan transforme ce système sous la forme matricielle avant de le résoudre.

La méthode de gauss-Jordan consiste alors en la transformation de la matrice obtenue des coefficients des inconnues en une matrice sous forme échelonnée réduite dont les trois premières colonnes forment une matrice unitaire et une quatrième colonne ou se lisent les solutions. Cette méthode de résolution se déroule en trois grandes étapes:

  1. Écriture d'un système sous la forme matricielle.

  2. Transformation de la matrice obtenue en une forme échelonnée réduite ou matrice identité d'ordre 3 avec une quatrième colonne.

  3. Lire dans l'ordre les solutions du système sur la dernière colonne.

Sot le système:

ax + by + cz = d

a'x +b'y +c'z = d'

a"x +b"y +c"z = d"

La forme matricielle associée a ce système ne tient pas compte des inconnues x,y et z:

a   b   c   d

a'   b'   c'  d'

a"  b"   c"  d" 

La matrice sous forme échelonnée obtenue est transformation est la suivante:

1   0   0   e

0   1   0   e'

0   0   1   e"

La dernière colonne qui est ici celle des e , est la colonne des solutions ou e est la valeur prise par x, e' est celle de y et e" est celle de z.On obtient S={(e,e',e")}.

Remarque:  Si la forme échelonnée vous donne une matrice avec une ligne nulle alors il n'y existe pas de solution unique. Soit on obtient

  • une infinité de solutions c'est à dire que certaines équations étaient équivalentes

  • un ensemble vide.

La méthode de Gauss Jordan à l'avantage d'être aussi utilisée pour déterminer l'inverse , le rang et le déterminant d'une matrice.

voir une application et s'exercer a partir de Maple.

Ce programme pourrait être amélioré, ce n'est pas une version définitive.

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